La journée mondiale de l’alimentation

Cette journée est portée par la FAO (Food and Agriculture Organization) qui célèbre cette année son 80^ème anniversaire et dont le but est que chacun ait accès à une alimentation saine, en vivant en harmonie avec la planète.

Cette date permet de mettre en exergue l’intérêt de consommer de manière plus raisonnée en suivant les tendances actuelles qui invitent à privilégier une alimentation durable, à éviter les aliments ultra transformés, à favoriser les circuits courts, l’inclusion du végétal et la diminution de la consommation de protéines d’origine animale.

Ces tendances s’alignent avec les recherches climatologiques et écologiques de façon à pouvoir continuer de consommer des aliments malgré les bouleversements climatiques à venir.

Chez UNEOS et dans la santé de manière générale, l’heure n’est pas encore à la consommation 100% végétale même si elle tend vers cela. Les protéines restent une source importante des besoins du corps dans la mesure où elles sont consommées raisonnablement.

En effet, les réseaux sociaux véhiculent beaucoup d’informations, parfois fausses, notamment en proposant des régimes miracles dans lesquelles on évite ou on privilégie certains aliments ce qui devient nocif pour la santé. Cela crée des déséquilibres dans les besoins nutritifs qui peuvent se transformer en allergies, en carence ou encore altérer le microbiote intestinal.

De la même façon, les effets de mode, tels que les produits « enrichis en protéine » peuvent entrainer une obésité chez l’enfant, un impact sur la fonction rénale pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale. Il est important de savoir qu’en France, dans nos consommations alimentaires nous avons l’habitude de consommer des protéines, nous n’avons donc pas nécessité à en consommer davantage.

Concernant l'hygiène alimentaire, elle est apparue dans les années 70 afin de rendre bactériologiquement saine l'alimentation qui allait être donné aux astronautes. Au cours des dernières explorations, les expérimentations ont porté sur la culture dans les espaces d'une part et aussi dans la saveur des aliments (dans l'espace les aliments perdent leur saveur). C'est aussi grâce à ces essais que normes hygiéniques (en usine, en supermarché) ont vu le jour.

Le service diététique UNEOS travaille en partenariat avec son prestataire de restauration, l’Alsacienne de Restauration afin de proposer aux patients des repas adaptés et correspondants à leurs besoins nutritionnels. Ensemble ils ont également réfléchi à une proposition végétarienne pour les patients qui seraient intéressés. Globalement, ce que notre service conseille, en suivant les recommandations au niveau mondial c’est de manger équilibré et d’éviter au maximum les produits ultra transformés. La précarité alimentaire existe mais il est préférable de cuisiner soi-même à partir de produits frais de façon à préserver sa santé.

Pour vous aider, il est possible de consulter le site Open Food Facts qui permet de retrouver :

À noter que, les études de diététiques, qu’elles soient en BTS ou en filière universitaire inclues désormais la notion d’alimentation durable et la prévention de la dénutrition, parce que les enjeux de demain passent aussi par nos assiettes.